Licence libre
Une licence libre est une licence s'appliquant à une œuvre de l'esprit par laquelle l'auteur concède tous les droits ou une partie des droits que lui confère le droit d'auteur, en laissant au minimum quatre droits considérés fondamentaux aux utilisateurs :
- Usage de l'œuvre ;
- Étude de l'œuvre pour en comprendre le fonctionnement ou l'adapter à ses besoins ;
- Modification (amélioration, extension et transformation) ou incorporation de l'œuvre en une œuvre dérivée ;
- Redistribution de l'œuvre, c'est-à-dire sa diffusion à d'autres usagers, y compris commercialement.
Ces libertés peuvent être soumises à conditions, notamment l'application systématique de la même licence, ou d'une licence prodiguant les mêmes droits aux utilisateurs, aux copies de l'œuvre et aux œuvres dérivées : un principe nommé à réciprocité, ou copyleft.
Lorsqu'une œuvre est sous licence libre, on parle alors d'œuvre libre. Certains usagers ou fournisseurs de données cherchent à s'inscrire dans un contexte de grande ouverture, parfois décrit par le sigle ODOSOS (qui signifie : Open Data, Open Source, Open Standards), approche qui a notamment été développée pour de grands projets scientifiques partagés (en Open science data (en)) tels que le séquençage du génome humain (avec un Open Data Consortium créé sur proposition de Jim Kent (en) en 2003).
Définition
[modifier | modifier le code]Une licence libre est une offre de contracter (acte unilatéral qui se transforme en contrat dès acceptation par la partie à laquelle il est destiné) par lequel un auteur d'œuvre donne la liberté à toute personne morale ou physique, en tout temps et en tout lieu, de :
- utiliser l'œuvre, pour tous les usages ;
- étudier l'œuvre ;
- redistribuer des copies de l'œuvre ;
- modifier l'œuvre et de publier ses modifications.
On distingue parfois les « licences d'œuvres (artistiques notamment) libres », qui sont des produits ou des données, des « licences de logiciels libres »[réf. souhaitée], qui sont des outils travaillant des données, et qui historiquement furent les premières à proposer ces droits de manière formalisée et adaptée aux NTIC.
Les licences libres sont dites « à réciprocité » lorsqu'elles sont copyleft[1],[2],[3],[4].
Pourquoi « Open Data », « Open Source » ou « Open Standards » ?
[modifier | modifier le code]Ces trois démarches répondent toutes au besoin de lever certains freins à ce que les anglophones nomment l’« open innovation » (l’innovation ouverte) qui est la créativité et l'innovation collaboratives permises par un accès plus large et facile aux connaissances et données de base, publiques en particulier.
Ces freins sont notamment des restrictions juridiques et techniques (la fracture numérique, l’inégalité d'accès aux données...). Ils se manifestent d'autant plus que l’évolution des technologies permet aujourd'hui un accès mondial et rapide à un plus grand nombre de données, par un nombre croissant de personnes. Les élèves, étudiants, enseignants, chercheurs et acteurs économiques ne peuvent pas valoriser, ni améliorer ces données et leurs usages possibles autant que le Web le permettrait si la donnée publique était plus clairement accessible (y compris pour des usages commerciaux, estiment de nombreux acteurs)[5].
Même lorsque la recherche et les données sont réputées « publiques » ou rendues publiques, elles sont souvent enfermées dans des régimes ou des contrats inventés pour juridiquement limiter l'utilisation des documents écrits et imprimés. Ces contrats interdisent de fait l’adaptation des formats de fichiers ou les traductions en d’autres langues, l’intégration de données, l’enrichissement sémantique, l’hypertexte, l’exploration ou l’analyse informatique de texte, la correction d'erreurs, etc. Ces restrictions limitent fortement l’impact des travaux de la recherche publique ou privée, leur appropriation rapide, et empêchent d'exploiter le potentiel du Web pour accélérer les découvertes scientifiques[6].
Le libre accès semble un préalable essentiel à une utilisation plus créative, riche et collaborative des données. Le principe de la licence libre a été élaboré par Richard Matthew Stallman afin de favoriser le partage du code source des logiciels[7].
La principale idée qui a motivé le concept de logiciel libre était de rendre indépendants les utilisateurs de logiciels du bon vouloir des développeurs originaux de ceux-ci.
Une généralisation à des œuvres variées – indépendamment de leur nature – peut donc être établie comme visant à rendre indépendantes les personnes jouissant d’une œuvre de la volonté des personnes détenant les droits sur cette œuvre.
Confusions courantes
[modifier | modifier le code]Libre et gratuit
[modifier | modifier le code]Un des aspects souvent mal compris du principe de licence libre est que celui-ci ne traite pas de la valeur marchande de la diffusion des œuvres. Une œuvre sous licence libre n'est pas nécessairement disponible gratuitement, pas plus qu'une œuvre disponible gratuitement n'est nécessairement libre. Cette confusion est entretenue par le double sens du mot anglais free (libre ou gratuit), c'est pourquoi le terme « libre » (français ou espagnol) est parfois employé en anglais, comme dans software libre.
Le principe de licence libre n'interdit pas en effet de faire payer l'accès à l'œuvre. Il garantit juste des libertés sur l'œuvre une fois celle-ci obtenue. Cela est d'autant moins bien compris que dans les faits, la majorité des œuvres sous licences libres sont disponibles gratuitement. D'autant que, si une œuvre sous licence libre n'est au départ disponible que contre paiement, elle peut, dès la première diffusion, être rediffusée gratuitement en toute légalité[8].
Libre et libre diffusion
[modifier | modifier le code]D'autres types de licences s'appuyant sur le même principe de céder certains droits sont apparus par la suite, sans pour autant garantir les mêmes libertés. On parle dans ce cas-là de « licence de libre diffusion » (ou LLD ou encore licence ouverte, ce dernier terme pouvant aussi englober licences libres et LLD).
Alors qu'une licence libre tend à rendre tout le monde égal en droits devant l'œuvre qu'elle couvre, ne posant de restrictions que dans l'objectif de faire perdurer cette égalité (mécanisme de copyleft), une licence de libre diffusion impose des restrictions ne visant pas une telle parité.
Ces licences s'inspirent donc du même mécanisme, mais ne sont pas motivées par les mêmes aspirations d'équité. Ainsi, elles peuvent par exemple interdire la modification ou l'utilisation dans certains contextes (commercial, militaire, nucléaire, politique, etc.).
Une remarque souvent avancée est que l'auteur peut conférer davantage de libertés si on le lui demande et qu'il le souhaite. Cependant cette affirmation est aussi vraie pour un auteur se réservant au départ tous les droits (ce que la loi — en France, du moins — prévoit par défaut en l'absence de licence particulière ou d'adhésion de l'auteur à un organisme de gestion collective des droits d'auteur). De plus, l'auteur qui a cédé ses droits patrimoniaux, par exemple à un organisme de gestion des droits d'auteur, n'a plus nécessairement le pouvoir de lever ces exceptions. Cette affirmation fait également abstraction du problème courant de l'île déserte, lorsqu'un auteur s'avère injoignable[réf. nécessaire].
Dans tous les cas, la diffusion sous licence libre ou ouverte est soumise aux restrictions imposées par la législation en vigueur dans le pays concerné : en France, par exemple, la notion de paternité et le droit moral de l'auteur prévalent sur toute autre clause, ce qui fait qu'aucune licence, en fait, ne garantit une liberté totale à l'utilisateur.
La confusion est d'autant plus courante que des termes tel que « musique libre » sont fréquemment employés pour désigner des œuvres tant sous licence libre que sous une licence de libre diffusion. En revanche le terme de logiciel libre est généralement exclusivement utilisé pour des œuvres sous licence libre et exclut toute œuvre diffusée sous une licence ne répondant pas aux critères d'une licence libre.
Utilisation ou promotion par des administrations publiques ou collectivités
[modifier | modifier le code]À la différence des entités commerciales, les administrations produisent de nombreuses données d'intérêt public et général (dont cartographiques), qu'elles peuvent souhaiter voir gratuitement réutilisées, d'autant que ces données sont souvent produites avec des financements publics et que certaines sont à diffusion obligatoire. Aux États-Unis, il existe depuis 1966, avec le Freedom of Information Act (ou loi FOIA, sur la liberté d’information appliquée dès 1967), une tradition de large diffusion de certaines données gouvernementales ou provenant d'agences gouvernementales (NASA par exemple), mais ce n'est pas le cas dans tous les pays.
Historiquement, le droit formalisé de la propriété intellectuelle est apparu au XIXe siècle, parallèlement au brevetage des inventions. Ensuite, dans un contexte d'hostilités, puis de guerre froide, posséder et maîtriser l'information était un enjeu de pouvoir. Les États et collectivités ont alors longtemps cherché à interdire la copie ou la réserver aux usages éducatifs et non commerciaux. Vendre les versions imprimées de nombreux documents, législatifs notamment, était aussi un moyen de financer cette impression.
À la fin du XXe siècle, Internet a bouleversé la situation. Dans un contexte de mondialisation et de société de la connaissance, diffuser l'information pour qu'elle soit réutilisée au plus vite et au mieux est devenu un facteur de compétitivité et de créativité. La possibilité de mettre à disposition de tous des versions numériques de documents publics a permis de nouveaux modes de diffusion et l'émergence d'une notion de « savoir libre »[9] et améliorable par le travail collaboratif. Ce savoir inclut les « données publiques émanant du gouvernement ou d'autres administrations publiques » d'un État, d'une région ou d'une collectivité. Le développement des NTIC et de mouvements de type Open Data puis Open Government Data and Content[10] est un des éléments de la nouvelle gouvernance et de la cyberdémocratie.
Organisations mondiales
[modifier | modifier le code]Des institutions comme l'ONU ont commencé à publier en licence Creative Commons, mais « sans usage commercial » (CC-BY-NC). À titre d’exemple la 3e édition des Perspectives mondiales de la diversité biologique, de l'ONU[11],[12], est en accès libre sur Internet[13], ce qui n'est pas nouveau, mais publiée cette fois sous licence d’attribution de Creative Commons (CC-BY-NC)[14].
Ceci signifie — dans le cas présent — que chacun est autorisé à télécharger, réutiliser, réimprimer, modifier, distribuer et/ou copier le texte, les chiffres, les graphiques et les photos du GBO 3, à deux conditions :
- ne pas en faire d'utilisation commerciale (ce qui est signifié par les deux lettres « NC » (non commercial) de la licence) ;
- attribuer le matériel à sa source originale : le « droit d’auteur est retenu par le Secrétariat » précise le document, qui par ailleurs est assorti de la formule de précaution suivante :
- « Les désignations utilisées et la présentation de matériel dans cette troisième édition des Perspectives mondiales de la diversité biologique n’expriment aucunement une opinion quelconque de la part du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique sur la situation juridique d’un pays, d’un territoire, d’une ville ou d’une région, ni de ses autorités, ni sur la délimitation de ses frontières ou limites territoriales ».
Europe
[modifier | modifier le code]Plus récemment[Quand ?], des institutions telles que l'Agence européenne de l'environnement, ont commencé à publier des données brutes (base de données) ou mises en formes (cartes et graphes) sous licence « CC by 2.5 », permettant aussi un usage commercial et une plus large diffusion[15] (à condition de citer la source), rendant l'usage de ces données possible sur Wikipédia par exemple. C'est un des moyens pour l'agence d'aider l'Europe à répondre à la convention d'Aarhus et à la directive Inspire.
Depuis l'avènement du Web2.0, une communauté informelle s'est rapidement créée autour du projet d'ouvrir les données publiques sous licence libre afin qu'elles soient mieux valorisées et exploitées. Ainsi, entre 2009 et fin 2010, 11 pays au moins (dont États-Unis, Canada, Australie[16], Royaume-Uni[17] Espagne[18], Norvège[19], Finlande[20], Grèce[21]…) ont ouvert un portail de données libres[22].
Une plateforme « European Public Sector Information » s'est créée pour accueillir des données publiques que des collectivités souhaitent partager[23]. Cette plateforme pourra notamment aider les États et collectivités à respecter la convention d'Aarhus et les directives qui en découlent, ainsi que la directive Inspire.
En Belgique
[modifier | modifier le code]L'accord gouvernemental 2014-2018 stipule que le gouvernement s'attèlera à l'ouverture des données du secteur public (politique « Open Data »). Le Conseil des ministres du 24 juillet 2015 a donné son feu vert pour une stratégie fédérale open data.
Les données sont disponibles sur https://data.gov.be/fr
En Italie
[modifier | modifier le code]En Italie, la région du Piémont[24] a créé un portail de données ouvertes, la page du portail étant elle-même publiée sous licence d'attribution « Creative Commons Attribution CC By 2.5 »[25].
En France
[modifier | modifier le code]La loi[26] impose depuis 1978 que les documents publics (achevés, communicables et « faisant l'objet d'une diffusion publique », déjà ou non versés aux archives publiques) soient réutilisables par tous, à certaines conditions (cette réutilisation peut cependant parfois être soumise à la signature d’un contrat de licence et au paiement d’une redevance), y compris dans un cadre commercial. « Sauf accord de l'administration, la réutilisation des informations publiques est soumise à la condition que ces dernières ne soient pas altérées, que leur sens ne soit pas dénaturé et que leurs sources et la date de leur dernière mise à jour soient mentionnées »[26].
Dans les années 2000, certaines collectivités locales ont commencé à utiliser des dispositifs collaboratifs pour encourager l'innovation dans la diffusion et l'utilisation de leurs données. Brest, Nantes ou Bordeaux testent de nouveaux outils ou réfléchissent à des systèmes plus ouverts, et au sein de la plateforme EPSI, la ville de Rennes et Rennes Métropole ont créé un Entrepôt des données publiques provenant notamment de leurs SIG[27]. Keolis Rennes (service public de transports en commun) a commencé à ouvrir ses données en , y compris à des usages commerciaux en licence libre, sans restrictions d'usage.
États-Unis
[modifier | modifier le code]En 2010, l'administration Obama a innové en commençant à ouvrir ses données publiques sous licences libres via le projet Open Gov[28], tout en développant une logique participative[28] et collaborative[28] du Web sémantique. Par ailleurs — toujours aux États-Unis — vingt-deux États et neuf villes ont aussi commencé (ou continué) en 2010 à ouvrir leurs données publiques via l'internet et sous licence libre[22].
Ceci a dopé l'usage de ces données : 236 nouvelles applications gratuites ou commerciales ont été générées à partir des données offertes par le seul site gouvernemental Data.gov[29],[22]. Mi-, ce dernier site proposait 305 808 bases ou ensembles de données, dont la collecte a été facilitée par la création de 258 points de contacts (Data Contact) dans les administrations et organismes fédéraux[22].
De grandes villes comme San Francisco[30] ont une stratégie Open-Data depuis plusieurs années.
L'État de New York, avec un projet de loi (2010) dit « Législation Gov 2.0 », vise[31] à accroître la transparence administrative et faciliter l'accès aux données publiques, dans le cadre d'une « bonne gouvernance » et d'un « open government », mais aussi pour « déverrouiller les données de la ville pour permettre aux développeurs web et aux entrepreneurs d'interagir avec le gouvernement de la ville de façons nouvelles et imprévues. Les données publiées en vertu de cette loi peuvent être lues par tout ordinateur, qu'il s'agisse d'un ordinateur portable ou un téléphone, pour des développements innovants ». Les développeurs d'application, les startups, les petites entreprises et des universitaires auront un accès libre et gratuit à ces données pour renforcer le lien entre le gouvernement et le public, tout en redynamisant le secteur des petites entreprises de pointe[32]. L'esprit de ce projet de loi est proche de celui d'initiatives déjà prises à Chicago, San Francisco, Seattle et Washington, mais les dépasse en proposant un portail unique ; cette loi « créerait le premier emplacement central pour toutes les données ouvertes de New-York ; un « www.datanyc.gov » en quelque sorte, un peu comme www.data.gov récemment lancé par l'administration Obama et le www.recovery.gov »[33].
Canada
[modifier | modifier le code]Toronto[34], Edmonton[34], Ottawa[34] et Vancouver[34] coopèrent dans le projet collaboratif « Open Data Framework »[34].
Partout, des universités, grandes écoles, associations et fondations comme la Open Knowledge Foundation[35], le Tetherless World Constellation[36] et son Data-gov Wiki[37] et systèmes de liens[38] de l'institut Polytechnique Rensselaer[39],[22] ou la Fondation Wikimedia et bien d'autres (FING, 27e région… en France) accompagnent ce mouvement.
Principales licences libres
[modifier | modifier le code]Adaptées aux œuvres de l'esprit
[modifier | modifier le code]- certaines licences Creative Commons (les licences avec clause « NC » et « ND » ne sont pas des licences libres mais des licences de libre diffusion) ;
- la Licence Art Libre.
Dédiées aux logiciels
[modifier | modifier le code]- la GNU GPL, pour « GNU General Public License » ;
- la GNU LGPL, pour « GNU Lesser General Public License » ;
- la licence BSD de la Berkeley software distribution ;
- la Licence Apache ;
- la MPL ;
- la CeCILL, pour « CEA CNRS INRIA Logiciel Libre », une licence libre française.
- la licence EUPL adoptée en 2022 par la commission européenne pour les logiciels qu'elle produit
Pour le matériel
[modifier | modifier le code]- Open Hardware License : OHL
Pour le matériel biochimique
[modifier | modifier le code]Liste de licences libres ou de libre diffusion
[modifier | modifier le code]Les licences libres sont nombreuses :
- Academic Free License : AFL
- AiMSA License : les restrictions apportées à la commercialisation, à la modification, à l'interprétation et à la représentation font de cette licence, au mieux, une licence de libre diffusion qui ne peut être considérée comme une licence libre.
- Apache License, Version 2.0 : AL20
- Apache Software License : ASL
- Apple Public Source Licenses : APSL
- Association des bibliophiles universels : Licence ABU[40]
- BSD License : BSD
- Common Public License : CPL
- Licence CEA CNRS INRIA Logiciel Libre Version 2.0 : CeCILL
- Eiffel Forum Licence Version 2.0 : EFL version 2
- Eclipse Public License : EPL
- GNU General Public License : GNU GPL
- GNU Affero General Public License : GNU AGPL
- GNU Lesser General Public License : GNU LGPL
- IBM Public License : IBMPL
- Intel Open Source License : IOSL
- Microsoft Public License : Ms-PL
- MIT Licence
- Mozilla Public License Version 1.0 : MPL1.0
- Mozilla Public License Version 1.1 : MPL1.1
- Netscape Public License, Version 1.0 : NPL1.0
- Netscape Public License, Version 1.1 : NPL1.1
- Open Software License : OSL
- PHP License : PHPL
- Perl Artistic Licence : PAL
- Python License (CNRI Python License) : CNRIPL
- Python Software Foundation License : PSFL
- QR COde
- Ruby license : Licence Ruby
- Sleepycat Software Product License : SL
- Sun Industry Standards Source License : SISSL
- Sun Public License : SPL
- W3C Software License
- do What The Fuck you want to Public License : WTFPL
- wxWindows Library License : WXWLL
- zlib/libpng License : ZLL
- Zope Public License : ZPL
Cas limites ou controversés
[modifier | modifier le code]Pour les œuvres matérielles et la musique, la situation semble relativement claire, mais dans le domaine des logiciels, si la grande majorité des logiciels libres utilisent des licences libres incontestées, il y a eu des débats et controverses quant aux qualifications ou définitions de certaines autres licences. Ce fut notamment le cas de :
- la série 1.x de l’Apple Public Source License, acceptée par l'Open Source Initiative, mais pas par la Free Software Foundation ni le projet Debian ;
- la RealNetworks Public Source License acceptée par l'Open Source Initiative et la Free Software Foundation, mais pas par Debian ;
- la Common Public Attribution License approuvée en 2007 par l’Open Source Initiative seulement[41].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Conseil national du numérique, Travail emploi numérique, les nouvelles trajectoires, Paris, Conseil national du numérique, , 205 p. (lire en ligne), p. 99,119,142
- calimaq, « Comprendre le principe des licences à réciprocité en 5 minutes » , sur scinfolex.com, (consulté le )
- DINUM, « Politique de contribution aux logiciels libres de l’État », sur numerique.gouv.fr (consulté le ) : « Pour les cas où l’administration a des raisons de garantir que les modifications apportées par un tiers au logiciel libre qu’elle publie sont accessibles sous les mêmes conditions, elle envisagera une licence à réciprocité. »
- « « Licences réciproques » et droit d’auteur : l’économie collaborative au service des biens communs ? », dans Mélanges en l’honneur de François Collart Dutilleul, Dalloz, (ISBN 978-2-247-17057-9, lire en ligne), p. 91-102
- Delphine Cavallo, « Revues.org : l’invention de l’édition électronique scientifique, entre libre accès et modèle économique pérenne », Mémoires du livre / Studies in Book Culture, vol. 1, no 1, (ISSN 1920-602X, lire en ligne, consulté le )
- “An Introduction to the Scholar’s Copyright Project” by John Wilbanks (Science Commons)
- « gnu.org », sur www.gnu.org (consulté le )
- Libre et Gratuit : le logiciel libre et l'argent, article de Patrice Bertrand sur les modes de financement du Logiciel Libre, 8 novembre 2010, ZDNet
- Définition du Savoir Libre v.1.0; Open Knowledge Definition, consulté 2010/12/18
- Voir définition (en anglais) du contenu dit Open government data and content
- (en) Global Biodiversity Outlook 5 [« Perspectives mondiales de la diversité biologique 5 (GBO-5) »] (ISBN 9789292256913, lire en ligne [PDF])
- Gilles Boëtsch, « Des perspectives scientifiques pour l’anthropologie biologique », dans L’homme et sa diversité, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-06607-7, lire en ligne), p. 163–167
- Global Biodiversity Outlook 3
- Creative Commons
- Exemple Données sur les sols agricoles perdus en raison de l'urbanisation dans l'UE-20 et exemple de réutilisation par ONG (ex : par le bureau européen de l'environnement) ou Sol (pédologie). Sur les pages du site de l'AEE, le lecteur obtient de l'information en cliquant sur le logo Creative Commons en bas des pages contenant de l'information Open data
- Data.gov australien
- Portail Data.gov du Royaume-Uni
- Aporta.es, Dadesobertes.gencat.cat Ppendata.euskadi.net
- Portail de données Data.gov norvégien
- Portail Data.gov finlandais
- Portail Géodata de la Grèce
- [1], avec Exemples de bases de données ouvertes
- European Public Sector Information (PSI) Platform Europe's One-Stop Shop on Public, 1: Public Sector Information (PSI) Data Catalogues (by governments) (Direct Access to Data)
- Portail de la région du Piémont, offrant un libre accès à des données (.dati.piemonte.it)
- (consulté 2010/12/19)
- Loi no 78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d'amélioration des relations entre l'administration et le public et diverses dispositions d'ordre administratif, social et fiscal Version (Légifrance) consolidée au 08 mai 2010
- Entrepôt des données publiques de Rennes et Rennes Métropole, consulté 2010/12/18, et Explication par le directeur de l’information et de l’innovation numérique de Rennes Métropole (Xavier Crouan), lors de la remise du trophée européen de la e-démocratie du World e.gov Forum pour Rennes Métropole
- Projet Open Gov de la maison Blanche, en anglais, sur le site de la Maison Blanche
- Data.gov
- Données proposées à tous, dont par le City & County of San Francisco Planning Department (Exemple, ou par exemple concernant le Plan Climat de San-Francisco)
- à propos du projet de loi Introduction Bill de l'État de New York 029-2010 (anciennement Intro. 991-2009)
- Communication du NYC Council Committee on Technology / Technology Proceedings at the City Council, 2008-2010, consulté 2010/12/18
- Communication du NYC Council Committee on Technology' ; Technology Proceedings at the City Council, 2008-2010, consulté 2010/12/19
- Portail « Open Data Framework » ; projet associant Toronto, Edmonton et Ottawa et Vancouver
- Open Knowledge Foundation, Promoting Open Knowledge in a Digital Age
- Tetherless World Constellation at RPI (en anglais, page Wiki consultée 2010/12/18)
- Data-gov Wiki
- Systèmes de liens du Data-gov Wiki
- Rensselaer Polytechnic Institute
- Licence ABU version 1.1
- Open-source badgeware
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François Pellegrini et Sébastien Canévet, Droit des logiciels : Logiciels privatifs et logiciels libres, Paris, Puf, , 616 p. (ISBN 978-2-13-062615-2, présentation en ligne).
- Yannick Bailly, La protection juridique des logiciels libres, Mémoire - Université Robert Schuman Strasbourg, 1999 (texte).
- Valérie-Laure Benabou et Joëlle Farchy (Dir.) La mise à disposition ouverte des œuvres de l'esprit, CSPLA, 2007 (texte)[PDF].
- Mélanie Clément-Fontaine, La licence publique générale GNU, Mémoire - Université de Montpellier I, 1999 (texte).
- Éric Di Filippo, Les logiciels libres, Mémoire - Faculté de Droit de Nice, 1999 (texte).
- Benjamin Jean, Option Libre. Du bon usage des licences libres., Framasoft—coll. Framabook, 2011 (texte)[PDF].
- Benjamin Jean, Option libre : compatibilité entre contrats, Mémoire - Université de Montpellier I, 2006 (texte).
- Nicolas Jullien et Mélanie Clément-Fontaine, Nouveaux modèles économiques, nouvelles économies du logiciel : Rapport RNTL, 2002 (texte).
- Pierre-Paul Lemyre, Les logiciels libres sous l'angle de la responsabilité civile, Mémoire - Université de Montréal, 2002 (texte).
- (en) Lawrence Lessig, The future of Ideas. The Fate of the Commons in a Connected Work, 2001 (texte).
- Valérie Sédallian, Garanties et responsabilités dans les logiciels libres, Juriscom.net, 2002 (texte).
- Arnaud Fouquaut, Les licences libres, Mémoire - CÉIPI - Université de Strasbourg, 2009 (texte)[PDF].
- Camille Paloque-Berges et Christophe Masutti, Histoires et cultures du Libre : Des logiciels partagés aux licences échangées, Paris/Rocquencourt, Framasoft, coll. « Framabook », , 580 p. (ISBN 978-2-9539187-9-3, présentation en ligne).